Réveil dans le jour un peu plus levé qu’hier, car il fait grand beau.
Je fais ma valise, je mange mes derniers œufs, je fais le ménage et je descends
sur le Rosmeur voir l’Antigone Z de plus près.
Grande carcasse rouge rouillée, avec un autre nom : “Ice lady”, en relief.
A la terrasse du tabac, je raconte à
nouveau Far Ouest à Claude Legouill, correspondant du Télégramme, qui tripe sur les mêmes
points que Carole, hier : que ça revienne se jouer là où ça se sera écrit,
dans quelques mois, et que les gens puissent participer à leur façon par
collectage à cette grande question : à quoi tu penses, face à la
mer ? partir ou rester ? fin du monde ou début de toutes les
possibilités ? et qu’est-ce qu’il y a dessous ? et penses-tu ou
ressens-tu ?…etc.
Faire mes valises, plier draps, torchons et serviettes, tout
nettoyer, ne rien oublier, boucler ma valise et partir pour revenir m’installer
ailleurs, tout près, dans à peine deux jours, pour continuer d’écrire ce qui est né en
écho à ce que j’ai vécu à Douarnenez, en sachant qu'avant la fin de l'année, ce que je suis en train d'écrire deviendra vivant, sur scène, grâce au travail du Théâtre du Rivage qui prendra le relais, le tout coordonné par Très Tôt Théâtre, et que ce spectacle reviendra se jouer partout où il se sera nourri et travaillé. Quel super projet !
Karin Serres
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