mardi 19 février 2013

Douarnenez, huitième jour


Réveil dans le jour un peu plus levé qu’hier, car il fait grand beau. 
Je fais ma valise, je mange mes derniers œufs, je fais le ménage et je descends sur le Rosmeur voir l’Antigone Z de plus près. 
Grande carcasse rouge rouillée, avec un autre nom : “Ice lady”, en relief. 

A la terrasse du tabac, je raconte à nouveau Far Ouest à Claude Legouill, correspondant du Télégramme, qui tripe sur les mêmes points que Carole, hier : que ça revienne se jouer là où ça se sera écrit, dans quelques mois, et que les gens puissent participer à leur façon par collectage à cette grande question : à quoi tu penses, face à la mer ? partir ou rester ? fin du monde ou début de toutes les possibilités ? et qu’est-ce qu’il y a dessous ? et penses-tu ou ressens-tu ?…etc.

Faire mes valises, plier draps, torchons et serviettes, tout nettoyer, ne rien oublier, boucler ma valise et partir pour revenir m’installer ailleurs, tout près, dans à peine deux jours, pour continuer d’écrire ce qui est né en écho à ce que j’ai vécu à Douarnenez, en sachant qu'avant la fin de l'année, ce que je suis en train d'écrire deviendra vivant, sur scène, grâce au travail du Théâtre du Rivage qui prendra le relais, le tout coordonné par Très Tôt Théâtre, et que ce spectacle reviendra se jouer partout où il se sera nourri et travaillé. Quel super projet !
Karin Serres

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